Une trajectoire. Cinq personnes sur le chemin de leur travail. Un Flic. Une jeune ouvrière. Un meurtre. Quatre témoins. Deux possibilités : la prison ou l’insurrection. Comment, guidé par l’arrivée mystérieuse d’un clochard céleste, ces personnages prendront le parti de sortir de leur trajectoire en érigeant une barricade ; et comment cette jeune ouvrière, un idéaliste en mal de révolte, une sans papier, une working girl et un jeune de banlieue vont apprendre à se redresser et à reprendre, dans l’instant fécond d’une joyeuse insurrection, le pouvoir sur leur vie propre.
Loin de la rétrospective ou du pensum idéologique, Barricades! est un navire en partance vers l’ailleurs, vers l’ivresse la plus haute, une rencontre qui n’est pas un rendez-vous, une fête qui n’est pas au programme. S’y retrouve une humanité bigarrée, joyeuse et débordante, qui sort de ses trajectoires isolées, se rencontre vraiment et jouit, enfin, de son attention à elle-même. Pas un homme ou une femme ne fait l’expérience de la barricade sans en être profondément transformé.
« C’est quand la situation est désespérée que j’ai des raisons d’espérer » Karl Marx

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Lu dans la presse :

« L’Histoire aime se répéter. les comédiens sont magnifiques de générosité, gonflés du désir de faire partager leur jouissance accomplie de jeunes acteurs. La mise en scène de françois Bourcier aurait pu être moins foutraque mais c’est peut-être de ce désordre (car très bien réglé) que nait la magie d’un spectacle qui affiche complet depuis le début du festival… »

La Marseillaise

« Mange ton flic et rappelle-toi des possibles. C’est le message qui semble être le fond de ce spectacle qui semble être aussi brillant dans la mise en scène explosive de François Bourcier que dans le texte d’Alain Guyard, incisif, drôle et accessible à tous sans condescendance.

Les comédiens sont bourrés de talent, énergiques, mais une chose m’a frappé : aucune personnalité ne se dégage du groupe. Tous jouant ensemble, d’un niveau égal et harmonieux, notre attention de spectateur ne se focalise pas. Elle voyage. Elle papillonne, attrapant du plaisir à chaque réplique. Pourquoi donc est-ce inquiétant ?, me direz-vous. Eh bien parce que si je m’en suis rendu compte, c’est que ça doit être rare ! Voilà qui est inquiétant.« 

Les trois coups

« L’ambiance est étouffante. La mise en scène virevoltante laisse place à tous les arts. Les personnages se mettent à nu, au propre comme au figuré. Comme s’il fallait montrer que la valeur de l’Homme est supérieure aux diktats économiques. Un éloge du bon temps du communisme ? Et si c’était plutôt une revue détaillée d’une société perdue à la recherche de bonheur. »

Centre-France